Actualités / Current activities
Journées d'études
Mardi 14 novembre 2023
Journée d'études GéoPoximités "Représentations de la proximité", organisée par Sylvie Coupleux et Nicolas Lebrun
Salle des colloques I0.06, Maison de la recherche (Arras)
Inscription - Programme
Mardi 10 octobre 2023
Journée d'études Patrimoines visibles et invisibles : un regard pluridisciplinaire à travers l'espace
Salle des colloques I0.06, Maison de la recherche (Arras)
Programme - Inscription
Mardi 19 septembre 2023
Journée d'études "Le SRADDET : un dispositif d'intégration au service des régions fusionnées ?"
Bâtiment C2, Université d'Artois (Arras) - Programme - Inscription
La resémantisation de l’espace public urbain : initiatives citoyennes et actions politiques - RLEPU
Responsable du projet : Bernard Reitel
Projet scientifique
Soutenances 2019-2020
Thèse : Pauline Pupier
Titre de la thèse : La construction des régions métropolitaines transfrontalières en Europe occidentale : stratégies politiques, recomposition scalaire et appropriation citoyenne. Une comparaison entre l'Eurorégion (Kent, Nord-Pas de Calais, Belgique) et le Rhin supérieur (France, Allemagne, Suisse)
Thèse : Léa Donguy
Titre de la thèse : Penser la normalisation de l'art actuel dans le double contexte du tournant esthétique des politiques territoriales et du tournant spatial de l'art
HDR : Corinne Luxembourg - vendredi 6 décembre à 9h30, salle de colloque de la maison de la recherche de l'Université d'Artois.
Titre du dossier : Habiter aux intersections.
Résumé : Habiter aux intersections propose une démarche fondée de production scientifique reposant sur une responsabilité quant au terrain et aux publics de restitution de la recherche. C’est à partir de ce point de vue situé qu’est proposée une lecture géographique de l’intersectionnalité, en ajoutant aux régimes politiques classiquement mobilisés (racialisation, classe, genre) celui des territoires. Ainsi cette réflexion s’inscrit dans le fil d’une recherche où la notion d’habiter est centrale.Habiter aux intersections propose aussi d’envisager des intersections méthodologiques et disciplinaires pour appréhender les rapports entre les corps, le genre et l’espace. Sont alors mobilisés principalement un champ des arts du spectacle, à la fois comme ressources méthodologique mais également comme médiation scientifique. Ce qui s’articule comme une mise en œuvre de la démarche fondée qui ouvre ce mémoire est éprouvée dans la conduite d’une recherche-action de 6 années. Sans en être le récit exhaustif, ce texte rend compte d’un travail mené avec des artistes et des personnes habitant la commune, où le processus de production de la recherche a pris autant d’importance que les résultats. Les perspectives proposées s’appuient donc sur ce cheminement méthodologique et théorique afin d’alimenter une réflexion globale intersectionnelle à propos d’une géographie du soin aux territoires
Jury composé de : Dominique CROZAT, Professeur, Université de Montpellier, rapporteur ; Claire HANCOCK, Professeure, Université Paris Créteil, rapportrice ; Anne-Peggy HELLEQUIN, Professeure, Université Paris Nanterre, présidente ; Antoine LE BLANC, Professeur, Université Littoral Côte d’Opale, garant ; Bernard REITEL, Professeur, Université d’Artois, rapporteur
Thèse : Camille Mortelette - mercredi 4 décembre 2019 à partir de 14H en salle C2.1.07.
Titre de la thèse : Reconversion d’anciens sites miniers en lieux culturels. Enjeux territoriaux et appropriation dans le Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais .
Le jury sera composé de : Simon EDELBLUTTE, Professeur à l’Université de Lorraine, rapporteur ; Edith FAGNONI, Professeure à l’Université de Paris Sorbonne, rapporteuse ; Jérôme LAGEISTE, Maître de Conférence à l’Université d’Artois, co-encadrant ; Fabienne LELOUP, Professeure à l’Université Catholique de Louvain, Belgique ; Françoise LUCCHINI, Professeure à l’Université de Rouen ; Bernard REITEL, Professeur à l’Université d’Artois, directeur
Résumé : Cette thèse a pour origine l’étonnement scientifique face à l’ouverture du musée du Louvre à Lens, précédée de l’inscription du Bassin minier au patrimoine mondial de l’Unesco au titre de « paysage culturel évolutif vivant » en 2012, dans un territoire postindustriel en crise aux représentations négatives persistantes. Elle a pour objet d’interroger les projets de reconversion d’anciens sites miniers par la culture et de mettre en regard les enjeux territoriaux identifiés par les acteurs locaux et l’appropriation habitante de ces projets. Pour ce faire, nous avons concentré notre étude sur quatre cas de reconversion envisagés comme complémentaires en raison de généalogies et de modes de faire urbanistiques (réhabilitation ou démolition-reconstruction) et culturels (démocratisation ou démocratie de la culture) divers : d’abord Culture Commune sur la base 11/19 de Loos-en-Gohelle (62), le Louvre Lens sur la fosse 9 de Lens (62), le Métaphone sur le site du 9/9bis de Oignies (62) et creative mine sur la fosse Arenberg de Wallers (59). Ce travail de recherche propose de considérer ce que la resémantisation des anciens sites miniers, soit leur changement de fonction, de forme et d’ambiance, implique en termes de renouvellement des territorialités et interroge les modalités des politiques culturelles dans le Bassin minier. L’étude nous invite alors à considérer ce territoire comme étant en tension entre passé et modernité, logiques locales et globales, dynamiques descendantes et ascendantes. Elle propose, enfin, une réflexion sur l’instrumentalisation par l’action publique de l’héritage minier comme marqueur identitaire et socle narratif pour la mise en récit du territoire qui s’oppose à la nécessité de donner des perspectives d’avenir à la population locale.