Centre de recherche Discontinuités
Formation / Master programs

Formation / Master programs

Master ‘gestion des territoires et développement local’

Mention ‘Développement des Territoires, Aménagement, Environnement’

Principes et orientations de la formation

 

Le master ‘Gestion des territoires et développement local’ qui comporte une seule mention  intitulée ‘Développement des Territoires, Aménagement, Environnement’ (DTAE) a pour objectif de préparer des étudiants à l’ingénierie et l’encadrement de projets de développement territorial.

L’orientation générale du master consiste d’une part à comprendre et interroger les logiques de développement en intégrant une dimension réflexive et critique et d’autre part, de mettre les étudiants en situation de professionnalisation en envisageant une approche multi-dimensionnelle. La dimension économique qui peut prendre différents aspects est certes essentielle, mais elle ne peut suffire en elle-même pour appréhender le territoire dans toute sa complexité.

 

Une maquette organisée autour de 4 grands blocs

 

Un premier groupe d’enseignements fondamentaux est destiné à acquérir une base de connaissances multi-disciplinaires afin de penser le territoire et son développement. L’accent est mis sur l’impact territorial des politiques publiques afin que les étudiants identifient clairement le jeu des acteurs, les dynamiques des territoires en relation avec les mutations des sociétés. Les enseignements sont assurés à la fois par des enseignants-chercheurs dans les deux ensembles disciplinaires évoqués afin de communiquer aux étudiants des résultats récents de recherche et des intervenants extérieurs travaillant dans des organisations professionnelles

ð  Un premier bloc « contexte du développement territorial  » cherche à identifier les ressources, à comprendre les systèmes de planification, à déterminer l’action des pouvoirs publics dans une dimension multi-scalaire.

ð  Un deuxième bloc « enjeux des sociétés contemporaines » vise à sensibiliser les étudiants aux mutations des sociétés en présentant quelques grandes tendances, en repérant des dynamiques et des risques tout en proposant des pistes pour repenser le développement selon des approches originales. Les enseignements sont envisagés selon une approche par problématique (patrimonialisation, vulnérabilité, etc.) et non plus par objet thématique.

Un deuxième groupe comporte un ensemble d’enseignements à caractère méthodologique (SIG, statistiques, techniques d’enquêtes, etc.) qui seront adaptés à leur futur métier. La majorité de ces derniers est assurée par des intervenants extérieurs, sauf pour certains qui exigent de recourir à des méthodes basées sur une rigueur scientifique (techniques d’enquêtes).

ð  Ce bloc intitulé ‘la boîte à outils du développeur’ comporte des enseignements dont l’objectif est d’assurer aux étudiants une bonne maîtrise de certains outils techniques comme les SIG, ou les diagnostics territoriaux tout en prenant en compte les dimensions du numérique dans le cadre d’une société de communication.

Un troisième groupe cherche à valoriser des compétences transversales, plus générales, qui servent d’appui à l’élaboration des projets. Une formation à la recherche est proposée dans ce cadre.  

ð  Ce bloc ‘compétences transversales’ vise notamment à doter les étudiants de compétences plus générales et il est assuré principalement par des intervenants extérieurs, à l’exception des enseignements de méthodologie de la recherche.

Enfin, un dernier groupe correspond à l’ensemble des enseignements qui cherche à faire travailler les étudiants en équipes sous la forme de diagnostics territoriaux ou le montage de projet (stage d’immersion ; atelier-projet ; Master Class, etc.). A ce groupe s’ajoute un bloc de professionnalisation qui correspond chaque année à la réalisation d’un stage dans une organisation professionnelle en lien avec les orientations du master.

 

Un objectif constant : la professionnalisation

 

La professionnalisation se traduit notamment par la valorisation de la démarche du montage de projet en vue de permettre l’insertion dans un collectif.

ð  Ceci est valorisé à travers l’existence d’un stage d’immersion, la réalisation d’un atelier-projet (en M1 et en M2) et l’organisation de rencontres avec d’autres formations (journée inter-formations et master Class) ainsi que la réalisation de stages (12 semaines en M1 et 16 semaines en M2). Ces éléments sont complétés par les conférences (partage d’expériences en mobilisant notamment les anciens étudiants formés dans le cadre du master).

ð  Dans ces cadres, la dimension de formation à la recherche est systématiquement présente à travers les cadres proposés par les enseignants-chercheurs (recherches bibliographiques, réalisation d’un état de l’art, formulation d’hypothèses, recours à des méthodes scientifiques, etc.) ainsi que certains enseignements spécialisés (méthodologie de la recherche).

Trois dimensions sont confortées car elles sont devenues prégnantes dans les cadres professionnels, l’une en économie, l’autre en environnement, la troisième sur les institutions européennes.

ð  D’une part, il s’agit de donner une coloration des enseignements sur les approches économiques alternatives en complément des approches classiques (par ex., les nouveaux modèles économiques, la finance solidaire, l’économie sociale et solidaire, etc.).

ð  D’autre part, il s’agit de renforcer ladimension environnementale de manière plus approfondie en combinant différentes approches (risques, vulnérabilités, ressources) et en intégrant une dimension juridique.

ð  Enfin, il s’agit de capitaliser les effets de la chaire Jean Monnet (2017-2020) qui a été attribuée à certains enseignements de la formation qui portaient sur la dimension européenne. Il y a lieu de comprendre l’ensemble des mécanismes qui permettent d’établir des partenariats ou d’obtenir des soutiens financiers européens.

Par ailleurs, il s’agit de s’inscrire résolument dans une démarche d’innovation pédagogique.

ð  Cette dernière est déjà présente à travers le montage de projet qui place les étudiants dans une démarche de co-construction lors de laquelle les enseignants accompagnent, questionnent et évaluent. Les autres enseignements fondamentaux sont conçus sous la forme de séminaires où les étudiants préparent à l’avance les thèmes évoqués afin de générer un maximum d’interactions. Dans l’ensemble de ces démarches, il s’agit de mobiliser les ressources numériques (outils collaboratifs par exemple). Un enseignement spécifique (le développement territorial à l’ère du numérique) est proposé à cet égard lors de deux semestres.

Enfin, la formation s’inscrit dans une démarche d’ouverture et de partenariat afin d’inciter les étudiants à travailler avec des étudiants d’autres formations selon une double logique de collaboration et de confrontation, ceci en activant différentes échelles

ð  Une rencontre inter-formations sous la forme d’une journée thématique serait organisée par les étudiants avec le master PAULE de l’ULCO, en Master 2.

ð  Une rencontre Master Class de 3 jours avec des Masters originaires de plusieurs universités françaises et de pays voisins (Allemagne, Italie) spécialisés dans les questions territoriales serait proposée chaque année en Master 2.

 

Responsables : B. Reitel, Professeur de Géographie, et O. Petit, Maître de conférences en Économie

Lien vers la maquette