Publications

À PARAÎTRE :

Laurent Gagnol, Jérôme Lageiste et François Moullé (éd.), Penser avec les discontinuités en géographie, Rennes, PUR (en préparation)

Sylvie Coupleux, Valérie Morel, "Interroger et comprendre les effets d'échelles de la vulnérabilité", EPS "Espace populations sociétés", n°2017/1

 

PARU :

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Cécile Carra, Catherine Couturier et Bernard Reitel (dir.), Identité(s) et universités nouvelles. Une question de proximité ?, Arras, APU, coll. "Éducation, formation et lien social", 2020

GAGNOL L. et MOUNET C. (dir.), 2018, « Traces », numéro thématique L’Information géographique, 108 p.  https://www.cairn.info/revue-l-information-geographique-2018-2.htm

LELOUP F. et GAGNOL L. (dir), 2017, « Gouvernance transfrontalière et gestion environnementale – Varia », Mondes en développement, 2017/1 (n° 177), 176 p.  https://www.cairn.info/revue-mondes-en-developpement-2017-1.htm

Sylvie Coupleux, Valérie Morel, "Interroger et comprendre les effets d'échelles de la vulnérabilité", EPS "Espace populations sociétés", n°2017/1

Revue géographique de l'Est, vol. 53/3-4 : Fonctions urbaines et respiration patrimoniale de la ville.

Auteurs : Nicolas Lebrun, Géraldine Djament-Tran, Edith Fagnoni Pierre Ginet et Laurène Wiesztort, Laurent Devisme et Amélie Nicolas, Marta Alonso-Provencio et Antonio Da Cunha, Anne-Cécile Mermet, Corinne Luxembourg

RGE

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Birte Wassenberg et Bernard Reitel (ed.), Critical Dictionary on Borders, Cross-Border Cooperation and European Integration, in collaboration with Mission opérationnelle transfrontalière (Jean Peyrony & Jean Rubio), Bruxelles, Peter Lang, 2020

Maillages
F.Moullé et B.Reitel (sous la dir.), Maillage, interfaces, réseaux transfrontalière, de nouveaux enjeux territoriaux de la santé, col. Santé en Contextes, Presses Universitaires de Bordeaux, Una éditions, 2021, 131 p.

https://una-editions.fr/maillages-interfaces-reseaux-transfrontaliers/ 

ciudad-vivir-habitar-ville-habitat-habiter

Sylvie Coupleux et Carmen Egea Jiménez (éd.), CIUDAD, VIVIR, HABITAR = VILLE, HABITAT, HABITER, Editorial Universidad de Granada, 2018, 448 p.

Lo que une a estos textos es el apego a situar a los lectores en la vida cotidiana. La solidaridad, las mujeres en la ciudad, el ambiente y la naturaleza, los espacios públicos, las relaciones entre generaciones, los sujetos son numerosos. Pero todos se presentan a partir de estos momentos cotidianos, de las intervenciones de ayuda mutua, de la comprensión común y de la construcción de una vida urbana orientada a la «buena vida». El punto central es, en mi opinión, el tema de la posibilidad de «cambiar el mundo», de saber si es más apropiado utilizar estrategias de arriba hacia abajo o viceversa. El pensamiento anarquista pretende, más o menos, que es desde los individuos, las pequeñas comunidades y las asociaciones que puede moverse el mundo. Por tanto, no hacen explícitamente la ontología de estas acciones. Sin embargo, la lectura de las experiencias o temas que cubren, nos sugieren pistas concretas que pueden impulsar estrategias desde abajo en el medio urbano. La importancia política de este trabajo es evidente y los autores refuerzan intelectualmente, tal vez sin darse cuenta, otras posturas que insisten en la pequeña escala, los estudios de los

l'Anthropocène

Fabien Roussel (membre du collectif), 2020, Dictionnaire critique de l'Anthropocène, Paris, CNRS Editions, 927 p.

Si les changements environnementaux liés à l’humanité ne font aucun doute, leur ampleur et leurs conséquences ne sont pas si faciles à évaluer. Pour le savant, il s’agit d’établir les liens de causalité et les impacts avec le plus de précision possible, puis de poser un diagnostic. Le présent dictionnaire s’appuie sur le concept récent d’« anthropocène », qui a le mérite, qu’on l’approuve ou non, de relancer la réflexion sur les rapports entre nature et société, entre constat scientifique et action politique, à travers une approche spatiale et territoriale. Procédant de façon critique, et fruit d’une démarche collective, cette vaste entreprise éditoriale se fonde sur une pratique de terrain, attentive aux détails et méfiante à l’égard des discours pré-établis.
Parmi les 330 notices, plusieurs thèmes sont au cœur des débats contemporains (biodiversité, changement climatique…), d’autres se réfèrent à des courants de pensée (écoféminisme, transhumanisme…). Les concepts mobilisés abordent des questions politiques (capitalocène, justice environnementale…), philosophiques (catastrophes, Gaïa…), ou épistémologiques (finitude, population…). Des notions classiques sont réinterrogées (nature, ressource…), tandis que des concepts sont précisés (biosphère, écosystème…).
D’autres notices discutent de mécanismes environnementaux (érosion, tsunami…), de pratiques récentes (agroécologie, ville durable…), de phénomènes territorialisés (déforestation, désertification…) ou d’artefacts (aéroport, autoroute…). Certaines examinent des lieux emblématiques (Amazonie, Fukushima…). D’autres, enfin, offrent un regard original sur l’anthropocène, sa faune (chien, ours…), ses mutations socio-économiques, institutionnelles ou politiques (biopiraterie, ZAD…).

Corinne Luxembourg, Damien Labruyère, Emmanuel Faure, Les sens de la ville : pour un urbanisme du quotidien, Montreuil, Le temps des cerises, 2020

François Moullé, Frontières, Bordeaux, Presses Universitaires de Bordeaux, 2017, 345 p.

FM Frontières

Les frontières s’effacent ; les frontières disparaissent ; les frontières réapparaissent ; les frontières se renforcent… au gré des périodes et des représentations médiatiques et collectives. Cela traduit une réalité : les frontières sont le fruit de dynamiques permanentes entre ouverture et fermeture, entre enjeux internationaux et coopérations locales et régionales, entre ouverture aux flux d’échanges et le nécessaire contrôle pour la sécurité intérieure. Les pratiques de la frontière évoluent dans le temps en selon des contextes géopolitiques généraux mais aussi des choix politiques d’utiliser ou non la frontière comme ressource.

Cet ouvrage vous propose donc de comprendre la complexité de l’objet frontière où les jeux d’échelles et d’acteurs permettent à la frontière de jouer des rôles ambivalents et complémentaires. L’ouvrage est destiné à des étudiants de Licence-Bachelor et Master en géographie, géopolitique, sciences politiques et histoire, ainsi qu’aux opérateurs travaillant avec la frontière. Il est tout autant un manuel d’apprentissage et de préparation à des concours qu’un outil de référence pour comprendre les frontières dans le monde contemporain.

Moullé François, Duhamel Sabine, guest-editors, « Les Frontières européennes, sources d’innovation », revue Belgéo, n° 2, 2016

 

Considère Sylvie, Thomas Perrin, (dir.), Frontières et représentations sociales, Questions et perspectives méthodologiques, Academia, 2017, 387 p.

FM rep front

Cet ouvrage porte sur les représentations sociales des frontières. Il s'intéresse aux approches et méthodologies mises en œuvre pour analyser ces représentations : quelles données peuvent être collectées et comment, pour quels objectifs et avec quels traitements parvenir à des résultats susceptibles de dépasser l'anecdotique, ou la simple singularité ? L'ouvrage contribue ainsi à enrichir la connaissance des frontières, des espaces frontaliers et des représentations qui leur sont associées.

Nicolas Lebrun (dir.), Activités marchandes et pratiques de la frontière, n° 29 de Territoire en mouvement n°29, 2016

Territoire en mouvement n°29 – 2016

La question de la perméabilité, de la pérennité ou de la pertinence des frontières pose nécessairement celle des modalités et des formes de l’échange transfrontalier. Cet échange peut être matérialisé par des flux de personnes, de marchandises, d’informations, qui affectent fortement le fonctionnement d’un espace dit frontalier, de part et d’autre de la limite d’État. Nous nous intéressons dans ce numéro aux répercussions et aux formes spatiales des flux de personnes ou de biens, générés par le seul facteur marchand.

L’objectif du numéro est d’appréhender la diversité des situations dans lesquelles la proximité de la frontière affecte les paysages commerciaux, les pratiques marchandes licites ou illicites, les comportements d’achats individuels ou collectifs, les mobilités ou immobilités des consommateurs.

Rapporté aux logiques de localisation et de fréquentation des commerces de détail, le rôle de la frontière est plus ou moins prononcé. Ainsi, des logiques commerciales éprouvées (prenant en compte l’accessibilité) se trouvent transformées par des effets de limites, au point de provoquer des comportements marchands de prime-abord illogiques (implantations doublons de part et d’autre d’une frontière, surreprésentation de certaines formes marchandes d’un côté de la frontière, etc.). De même, rapporté aux logiques frontalières, le poids de l’échange marchand est variable au regard de la nature du différentiel frontalier, de la perméabilité de la dyade.

L’ensemble des articles permet de mieux comprendre la dimension spatiale des comportements marchands en situation de frontière. Les contributions relèvent de la géographie du commerce (Macias, 2003 ; Lebrun, 2013) et des border studies (Dorfman, 2015) pour lesquelles l’analyse du commerce en situation de frontière n’est qu’un thème parmi tant d’autres ; d’autres articles apportent les regards du sociologue, du politiste ou de l’historien pour compléter et enrichir l’analyse géographique.

Yann Calbérac et Anne Volvey (dir.), J'égo-géogréphie, numéro double de Géographie et cultures n° 89-90, printemps-été 2014, 286 p.

Ego-Géo couv

Si l’égogéographie est un mot répandu dans la communauté géographique française qui en a fait l’un des attendus de l’habilitation à diriger des recherches, le sens à lui donner reste faible et il est difficile d’en trouver une définition consensuelle. Ce flou est d’autant plus paradoxal que les standards contemporains de la science exigent désormais une réflexivité accrue de la part des scientifiques, qui doit tendre vers le principe de symétrie. Au-delà de l’(auto)bio géographie de géographe qui vise, par le récit de vie, à composer une figure de chercheur·e en l’ancrant dans les lieux où la carrière se déploie, ou au delà de la démarche égogéographique inspirée par Jacques Lévy qui entend construire l’autorité d’un·e auteur·e grâce à un retour sur sa production scientifique, ce numéro invite à explorer les multiples rapports entre l’égo (dimension identitaire du sujet épistémique) et la géographie (ensemble de connaissances et de méthodes).

Alors, j’égo-géographie !

Nicolas Lebrun, Commerce et discontinuités, Arras, APU, coll. "Géographie", 2013, 282 p.

Commerce et discontinuités

Le commerce naît de l’échange, l’échange naît de différentiels, notamment spatiaux. De fait, la discontinuité, formalisation spatiale de différentiels, est un espace propice aux développements de formes et de pratiques commerciales spécifiques.
L’ouvrage est structuré autour de trois grands types de discontinuités qui affectent l’activité marchande : les discontinuités géopolitiques (le rôle des frontières d’état), les discontinuités socio-culturelles (le rôle des discontinuités perçues par les individus et les groupes sociaux) et les discontinuités gestionnaires (le rôle des discontinuités administratives).
Chacune des parties de l’ouvrage s’appuie sur des cas d’études variées. Que ce soit par la découverte des pratiques différenciées selon les quartiers à Barcelone, Stockholm ou Montréal, des particularités du commerce frontalier licite ou de contrebande en Afrique de l’Ouest, en Amérique Latine ou Europe de l’Est,  ou de l’impact des évolutions de l’urbanisme commercial en France sur les localisations marchandes dans les villes petites ou moyennes, le lecteur explorera la richesse de ce rapprochement commerce / discontinuités. C’est, en effet, cette multiplicité d’enjeux, de perspectives et de situations, que les auteurs ont souhaité mettre en exergue et analyser plus en profondeur dans cet ouvrage.
Une trentaine de géographes et d’acteurs de l’urbanisme commercial, français et étrangers, ont participé à la rédaction de cet ouvrage. Il s’inscrit dans le prolongement de réflexions engagées lors du colloque éponyme qui s’est tenu à Arras en 2011 sous l’égide de la commission Commerce du Comité National Français de Géographie.

Anne Volvey, Yann Calbérac et M. Houssay-Holzschuch (dir.), Annales de Géographie : Terrains de je. (Du) sujet (au) géographique, 2012, n° 687-688, 184 p.

An. Géo 2012

Ce numéro spécial « Terrain de je » reprend la question du terrain pour en faire un problème scientifique et un objet de recherche épistémologique, en se plaçant à la fois du point de vue du sujet-cherchant – et de la question de son identité – et dans une perspective spatiale. Elle rend compte des principaux débats du colloque qui s’est tenu à Arras sur ce sujet, pour ensuite discuter la question du terrain des points de vue théoriques et épistémologiques. Les apports des épistémologies féministes anglophones (dimension politique, réflexivité et positionnalité, relationnalité, corporalité) sont mis en regard d’une approche française longtemps plus strictement méthodologique mais en plein renouvellement (rapport des spatialités de l’objet et de la pratique, esthétique du terrain, réflexivité). Enfin, cette introduction présente deux propositions : celle d’utiliser le terrain comme levier pour une histoire latourienne de la géographie, où gestes, dimensions matérielles et processus d’écriture seraient centraux ; celle d’aller au-delà des épistémologies existantes pour travailler, avec la psychanalyse transitionnelle, l’idée d’un régime haptique et figuratif de connaissance spatiale autour de l’investigation des dimensions relationnelles et performatives de la pratique et de l’expérience de terrain.

Marc Galochet et Eric Glon (éd.), L’Environnement. Discours et pratiques interdisciplinaires, APU, coll. "Géographie", 2010, 408 p.

Des milieux aux territoires forestiers

À l’occasion du départ à la retraite du Professeur Jean-Jacques Dubois, des collègues de toutes générations et de toutes disciplines, géographes, historiens, écologues, biologistes, phytosociologues, gestionnaires et ingénieurs forestiers, sont venus lui témoigner leur amitié et rendre hommage à cet éminent géographe qui a développé au cours de sa carrière un courant de recherche consacré à la biogéographie historique des forêts, contribuant à donner une stature scientifique singulière à l’école française de biogéographie.

Issus d’un colloque en son honneur, les textes réunis dans cet ouvrage illustrent des démarches scientifiques et des postures épistémologiques variées, reflétant la diversité des thèmes de recherche de la biogéographie française actuelle, qui accorde une grande importance à l’influence anthropique pluriséculaire sur les milieux forestiers. Cet ouvrage, destiné aux étudiants, enseignants, chercheurs ainsi qu’à tous ceux qui s’intéressent à l’environnement et plus particulièrement à la forêt, présente aussi des perspectives en ce début de XXIe siècle en abordant des enjeux environnementaux nouveaux comme notamment les questions de développement durable, de multifonctionnalité, de patrimonialisation ou de gestion intégrée des territoires.

Marc Galochet, Jérôme Longuépée, Valérie Morel et Olivier Petit. Préface de Marcel Jollivet (éd.), L’Environnement. Discours et pratiques interdisciplinaires, APU, coll. "Géographie", 2008, 292 p.

L-Environnement.-Discours-et-pratiques-interdisciplinaires_couverture

Depuis le dernier quart du XXe siècle la prise de conscience des modifications environnementales (changement climatique, réduction de la biodiversité, pollutions…) amorce le débat sur le statut de l’environnement au sein de nos sociétés. Désormais, les questions environnementales font partie intégrante des préoccupations des citoyens, des scientifiques et des gouvernements. Cependant, la question du contenu auquel renvoie le terme d’environnement est rarement discutée et partagée. C’est l’objectif de cet ouvrage qui aborde d’une part les aspects cognitifs et évolutifs des avancées disciplinaires dans le domaine de l’environnement, et d’autre part la nécessité de faire dialoguer les disciplines entre elles sur une thématique se situant au carrefour des relations nature-société. Cet ouvrage, destiné aussi bien aux étudiants, aux enseignants, aux chercheurs qu’à tous ceux qui s’intéressent à l’environnement, regroupe les communications présentées lors de deux journées d’études interdisciplinaires organisées à l’Université d’Artois en 2005 et 2006, complétées par quelques textes sollicités pour cette publication. Un regard croisé, au travers essentiellement des disciplines des Sciences Humaines et Sociales, mais aussi des Sciences de la Vie et de la Terre, permet d’explorer la façon dont les discours scientifiques se sont progressivement construits dans le champ de l’environnement et de retracer les méthodologies qui ont été successivement mobilisées dans la pratique de l’interdisciplinarité.